Avant de commencer, je vous rappelle que l’utilisation des huiles essentielles (HE) doit se faire avec prudence et sur les conseils d’une personne formée. Pour ma part, je suis infirmière (ce qui me permet d’avoir des notions en physiopathologie) et je suis en train de suivre une formation en aromathérapie. C’est pourquoi je me permets de vous faire un tel article.
Si vous me connaissez personnellement ou si vous me suivez depuis quelques temps, vous n’êtes pas sans savoir que je suis atteinte d’une maladie de Verneuil (article ici). Un des traitements les plus efficaces pour la combattre reste l’antibiothérapie (l’utilisation des antibiotiques). Manque de bol pour moi, à chaque nouvel essai d’antibiotiques, je me retrouve aux urgences à cause d’une réaction allergique.
Ce sont ces événements qui m’ont poussé à élargir mon champ de vision médical et à chercher, de mon côté, des astuces pouvant améliorer mon quotidien avec cette maladie. Je me suis donc retrouvée face aux huiles essentielles, ne sachant pas trop comment les appréhender. Après de nombreuses recherches et pas mal de lectures, j’ai décidé de passer le cap.
Après plusieurs mois d’utilisation, je suis affirmative : les huiles essentielles me sauvent la mise dans de nombreuses situations. C’est pourquoi je voudrais, aujourd’hui, vous présenter mon TOP 5 des huiles essentielles que l’on devrait, selon moi, toujours avoir sur soi. Je vous parlerai aussi de la façon dont je les utilise, pour mes problèmes de santé spécifiquement.
C’est la reine des huiles essentielles ! Cette HE a une quantité assez impressionnante de propriétés et elle est devenue ma meilleure amie dans le contrôle de la maladie de Verneuil.
Vous vous en doutez, avec autant de propriétés, je ne pouvais que l’adopter. Du coup, je l’utilise pure sur mes abcès quand je les sens pousser (par là même, elle est très efficace sur l’acné). Cela permet d’éviter que l’abcès n’éclose (oooh, c’est joliment dit tout ça). Et pour les lésions qui sont déjà là, ça désinfecte et assèche.
Je l’utilise également dans la réalisation de mon soin de jour. Petite explication. Depuis quelques semaines, je n’utilise presque plus (à l’exception du maquillage et du parfum en réalité) de cosmétiques achetés dans le commerce. Du coup, ma crème de jour a été remplacée par un petit roll-on de 10 ml rempli d’huile végétale d’abricot additionné à 15 gouttes d’HE de tea tree. Ce petit mélange hydrate et assainit ma peau. Adieu les petites peaux mortes sous le maquillage !
Pour les problèmes de pellicules, c’est l’idéal. Une goutte dans une noisette de shampoing et vous laissez poser. À raison de 2 à 3 shampoings par semaine, les pellicules disparaissent (testé et approuvé par l’amoureux).
Cette HE peut également s’utiliser dans un diffuseur d’HE pour assainir votre environnement, ou dans votre lessive maison pour purifier le linge.
Elle peut aussi s’ingérer (soit en gélules, soit directement sous la langue) en cas de coup de mou ou de problème infectieux important. Mais attention, il ne s’agit pas de vider le flacon et la posologie doit être adaptée à votre cas !
Je ne pouvais pas envisager un article de la sorte sans vous parler de l’HE de menthe poivrée. Pour moi qui suis souvent sujette aux migraines et autres maux de tête bien désagréables, c’est une véritable révolution. Mais elle a également un nombre considérables d’autres propriétés.
Souffrant de migraines depuis des années, j’avais du mal à trouver un traitement « classique ». Mon corps s’habituait à chaque nouvelle molécule médicamenteuse, et les migraines ne disparaissaient pas pour autant. Une petite goutte d’HE de menthe poivrée déposée sur chaque tempe, un petit massage pour faire pénétrer le tout et le tour est joué. En quelques minutes, les douleurs s’estompent pour finalement disparaître. Attention toutefois à bien déposer l’HE (qui est irritante) à distance des yeux.
Pour mon petit ventre. Un repas trop copieux. Un voyage en voiture un peu secoué. Un mal-être passager avec quelques nausées en prime … Et rien sous la main, sauf un petit flacon d’HE de menthe poivrée. 1 goutte sous la langue pour faire passer le mal. Un remède juste magique qui était déjà utilisé il y a bien longtemps (en effet, l’HE de menthe poivrée et l’alcool de menthe que l’on donnait aux enfants avant les trajets en voiture il y a plusieurs dizaines d’années, ont des effets similaires).
Ahhh la lavande … De grandes étendues de fleurs violettes. Une odeur qui rappelle l’été, le chant des cigales ! Et une super huile essentielle ! On parle beaucoup de cette HE, qui est très démocratisée. Mais qu’en est-il réellement de ses vertus ?
Du coup, j’utilise cette HE soit en inhalation lorsque je suis un peu angoissée ou stressée ; elle me permet de me calmer de façon significative. Ensuite, ajoutée à un peu d’huile végétale, elle me permet de canaliser les poussées infectieuses de Verneuil et de cicatriser mes lésions (en association avec l’HE de tea tree).
Alors ça, c’est le petit miracle que j’ai découvert il y a peu. En effet, j’ai attrapé il y a quelques jours une crève pas possible. À vrai dire, la même m**** que tout le monde semble attraper. Une belle épidémie ! Du coup, en faisant quelques recherches, je me suis rendue compte que cette HE (de ravintsara) pouvait me permettre de calmer mes maux et de rendre la guérison moins longue. Les signes cliniques observés chez moi sont assez proches de ceux d’une grippe : fatigue, nez bouché, toux, expectorations, céphalées, etc.
Actuellement, je mets 3 gouttes sur le thorax et 3 autres en bas du dos, et ça 4 fois par jour. Et honnêtement, c’est assez magique. Bon, je suis toujours malade. Mais en 2 jours mon état s’est considérablement amélioré. Nez moins bouché, toux plus facile, BREF … Une HE bien utile à avoir avec soi. En plus, elle peut s’utiliser en prévention lors de l’arrivée du froid (en ce moment quoi). 3 gouttes sur les poignets 1 fois par jour. Une grande respiration. Et hop ! C’est reparti !
Alors, ok, il ne s’agit pas là d’une HE mais bien d’une plante. On vire donc tout doucement dans la phytothérapie. Mais en même temps, la camomille romaine m’est tellement utile que je ne pouvais pas ne pas vous la présenter.
Alors, il existe plusieurs types de camomille et principalement deux sont utilisés en phytothérapie, à savoir la camomille romaine et la camomille allemande (ou matricaire). Pas d’inquiétude, elles ont sensiblement les mêmes propriétés.
Les fleurs de camomille ne sont pas utilisées telles quelles. Elles sont plongées dans de l’eau soit très chaude, soit qui est portée à ébullition. La quantité de fleurs, ainsi que celle de l’eau, dépend du mal que l’on veut soigner.
J’utilise la camomille en usage interne principalement pour sa propriété anti-inflammatoire. Pour ce faire, je verse 150 ml d’eau bouillante sur une cuillère à café (pas besoin d’en mettre plus, la concentration sera déjà très forte) de fleurs de camomille. Laissez infuser 10 minutes (très important pour que l’eau capte les propriétés de la plante), filtrez (pas bons les fleurs) et boire 1 tasse avant chaque repas. Pas d’inquiétude, la couleur jaunâtre et l’odeur très forte sont normales.
Un grand merci à l’amoureux (dont vous pouvez retrouver le travail ici) pour ses jolies photos.
illustrations par Eva – Auburn Studio
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